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2, Les conséquences de la peur passagère

 

2,2, Les conséquences du stress mineur sur l'organisme 

Lorsque nous avons peur, notre corps se prépare à fuir ou à se battre, créant donc de nombreux effets physiologiques sur notre organisme.

Premièrement, le débit respiratoire, volume d’air inspiré ou expiré par les poumons, augmente. Les bronches des poumons se dilatent dans le but d’augmenter la concentration du sang en oxygène. Le cœur s’accélère également. Le corps se prépare ainsi à fournir des efforts.

 

On observe aussi une redirection du flux sanguin du système digestif vers les muscles, les poumons et le cerveau. La digestion est donc stoppée pouvant provoquer des crampes d’estomac à la suite d’une grosse frayeur. Cette redirection du flux sanguin est due à la nécessité d’alimenter les muscles et le cerveau en oxygène et en glycogène afin de s’apprêter à un éventuel combat ou fuite. L’hypothalamus se charge de cette redirection du flux sanguin du système digestif vers le système respiratoire et les muscles. Le foie produit plus de sucre et donc d’énergie dans le but d’alimenter les muscles.

 

Le système de refroidissement de l’organisme anticipe lui aussi une possible fuite et nous fait transpirer pour augmenter la température du corps nous préparant à l’effort : on les appelle les sueurs froides.

 

Tout est donc fait dans l’objectif d’alimenter les muscles en oxygène comme s’ils étaient mobilisés pour une course effrénée. 

 

Il existe également des effets moindres sur notre corps.

 

La chair de poule est un réflexe commandé par le cerveau. La visée est de réchauffer l’épiderme du corps afin de l’adapter à un effort conséquent.

 

Les frissons, quant à eux, sont provoqués par l’excitation superficielle des muscles les plus éloignés du squelette.

 

L’influx nerveux est une activité électrique qui prend place dans le système nerveux, il permet à un être vivant de contrôler ses gestes, de comprendre une information et de communiquer. Il permet à l’organisme de fonctionner de manière optimale en gérant les différentes horloges biologiques. L’envoi de cet influx sanguin fait suite à une stimulation d’une partie du cerveau. Durant un moment de peur, des micros influx nerveux sont envoyés aux muscles les plus éloignés du squelette, appelés muscles superficiels.

 

Lorsque nous avons peur, il peut nous arriver de devenir pâle car les muscles des jambes sont irrigués en priorité.

 

Dans nos yeux, les pupilles se dilatent pour capter un maximum de lumière, notre regard est donc aux aguets.

 

L’acuité cérébrale est à son tour augmentée, afin d’évaluer au mieux la situation et de prendre des décisions de survie plus rapidement qu’en temps normal.

 

Enfin, en cas de peur extrême, on crie. Crier est un réflexe d’autodéfense qui est censé faire fuir la source de notre frayeur. 

 

Pour faire redescendre la peur, le cortex visuel analyse la situation, le cerveau comprend alors qu’il n’y a pas de danger. Ces données sont transférées au cortex frontal calmant la situation. Le retour au calme se fait également sur l’ensemble de  notre organisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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© 2018 par Chloé, Alicia et Camille. Créé avec Wix.com

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