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2, Les Troubles Obsessionnels Compulsifs : un exemple de trouble anxieux 

 

2,2, Les physiologies de la maladie 

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Il existe plusieurs causes à ces TOC.

La première est l’influence de facteurs génétiques favorables : en effet il existe des familles à TOC. Les scientifiques ont été capables d’identifier plusieurs circuits cérébraux perturbés.

 

Parmi ces circuits, on trouve les ganglions de la base impliqués dans le comportement et la motricité, le cortex cingulaire antérieur et le cortex orbitofrontal qui sont eux davantage impliqués dans la gestion des émotions.

Ainsi, les malades possèdent certaines  zones du cerveau hyperactives. Cela pourrait être expliqué par l’action de neurotransmetteurs comme la sérotonine.

La sérotonine semble, en effet, être un facteur important de cette maladie.

 

Effectivement, des médecins ont constaté que les antidépresseurs les plus efficaces étaient ceux fondés sur une inhibition, la recapture de la sérotonine.

 

De plus, des études ont  montré que l’on pouvait aggraver les symptômes des TOC en faisant baisser artificiellement le niveau de cette molécule. En revanche, nous ne savons pas à quel niveau cette molécule joue un rôle dans cette maladie. Cette cause est mise en évidence par les progrès de la neuro-imagerie fonctionnelle.

 

Le dysfonctionnement de ces structures impliquées dans nos émotions est également retrouvé dans différentes maladies psychiatriques, ce qui pourrait expliquer l’association des troubles obsessionnels compulsifs avec d’autres maladies psychiatriques telles la dépression, les troubles anxieux ou encore les phobies.

Cependant, le dysfonctionnement des ganglions de la base est spécifique aux troubles obsessionnels compulsifs, pouvant en conséquence expliquer la difficulté des patients à contrôler leurs actions.

© 2018 par Chloé, Alicia et Camille. Créé avec Wix.com

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