1, Les thérapies
1,2, Les thérapies à court terme
Comme leurs noms l’indiquent, les thérapies à court terme durent beaucoup moins longtemps que les thérapies à long terme. En effet, environ une dizaine de séances de trente minutes à une heure, une à deux fois par semaine suffisent. Pour les cas les plus complexes, trois à six mois maximum sont nécessaires. Si ces séances sont infructueuses, alors le patient devra envisager une thérapie à long terme.
La psychothérapie comportementale fait partie de ces thérapies.
Tout comme la psychanalyse, elle aide à une meilleure compréhension de soi-même, leur seul point commun. La psychothérapie comportementale est très différente dans son approche du patient, dans le déroulement des séances ainsi que dans les troubles qu’elle traite. La psychothérapie comportementale cible, comme son nom l’indique, les personnes atteintes de troubles du comportement tels l’anxiété, l’aboulie, les phobies, les troubles obsessionnels compulsifs…
Les séances sont toutes différentes les unes des autres. La première séance est consacrée à l’écoute du patient et le thérapeute procède à un questionnaire sur les habitudes de la personne afin d’établir une liste de ses moments les plus angoissants.
Après quelques séances, le thérapeute et le patient vont mettre en place une liste de « missions » que la personne malade va devoir accomplir dans le but de modifier progressivement son comportement.
Par exemple, déjeuner dans un lieu public ou encore prendre l’ascenseur. Le thérapeute est très présent : il va poser des questions, donner des conseils et aider le patient à éclaircir et à comprendre l’origine de ses troubles et pouvoir trouver une solution.
Dans certains cas comme les phobies, une séance de relaxation peut être nécessaire pour atteindre une désensibilisation de l’objet à l’origine de la peur. En diversifiant chaque séance, l’objectif est d’amener le patient à une progression.
En cas de besoin, le thérapeute peut décider d’inclure dans son programme des exercices de yoga, d’hypnose, de relaxation ou encore de sophrologie.
Ce qui nous permet de poursuivre avec une autre thérapie brève, la sophrologie. Elle fait partie de la médiation corporelle et combine des exercices de respiration et d’isolement sensoriel.
La sophrologie permet d’évacuer les tensions et oblige le cerveau à se concentrer sur les mouvements et la respiration pour ne penser qu’au moment présent.
Nous avons pu obtenir trois témoignages de personnes ayant testé la sophrologie, durant 10 séances. Ces trois personnes étant Mme Christine Robert, Mme Jocelyne Lavannier et Mme Hélène Louvel.
Elles ont commencé la sophrologie d’abord par curiosité, ensuite à cause du stress lié à leur travail et à la difficulté pour gérer leurs angoisses avec pour conséquence des difficultés de sommeil qui en découlent. Les séances durent une heure et se déroulent en groupe ou de manière individuelle pour les personnes qui souhaitent avoir des séances plus approfondies et personnelles. Elles débutent par les consignes du sophrologue, puis se poursuivent par un moment d’échange entre les personnes présentes et par une lecture du corps partant de la tête jusqu'à l’extrémité des pieds.
Ensuite, différentes techniques se mettent en place permettant l’évacuation des tensions, l’amélioration de la concentration, l’aide à l’endormissement grâce à une « image agréable ». En fin de séance, les personnes si elles le souhaitent peuvent à nouveau échanger sur leur état avant et après la séance.
Les trois personnes, nous ayant répondu, sont toutes très satisfaites du résultat. Ces dernières se sentent moins stressées et lorsqu’elles le sont, elles réutilisent les conseils et techniques appris lors des séances pour se détendre. Par exemple, elles enfoncent les pieds dans le sol pour éliminer le stress négatif. Toutes trois sont d’accord pour dire que la sophrologie les aide dans leur vie quotidienne et la recommande.
De manière générale, la médiation corporelle s’adresse à tous mais en particulier aux personnes souffrant d’anxiété et de stress générant des conséquences physiques diverses. Toutes ces techniques sont adaptées aux patients atteints d’inhibitions, de difficultés relationnelles, de dévalorisation de soi et de désinvestissement corporel. Ces méthodes sont également efficaces pour les personnes hypertendues ou présentant des troubles psychosomatiques ou atteintes de dépressions légères.
